Mon premier role play

Contexte

A et B sont deux jeunes qui ont grandi dans le même quartier, se croisant tous les jours, sans jamais s'être parlés. A est fille de policier, B est gangster. Un jour A touve B devant sa porte, en sang. D'abord hésitante, elle accepte ensuite de l'aider. C'est le début d'une aventure commune, où chacun découvrira le monde opposé dans lequel vit l'autre.

Personnages

A : Eleonore

NOM : Falls

PRENOM : Eleonore

SURNOM : Ellie

AGE : 19 ans

PHYSIQUE : Eleonore est une jeune rousse aux yeux verts. Elle n’est pas très grande, mais a un corps plutôt bien proportionné et des formes qui, elle le sait, plaisent aux hommes. Elle compense ce qu’elle n’a pas en taille par un regard qui en impose, et un sourire moqueur souvent déstabilisant.

 

CARACTÈRE : Étant fille d’un policier, Eleonore a un caractère bien trempé. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, aime provoquer, jouer, et surtout montrer qu’elle est loin d’être une femmelette inoffensive par des techniques de combat apprises par son père depuis sa naissance. Elle a hérité du sens de la justice de son père, et fera souvent tout ce qu’il faut pour la rétablir. Elle défend ses valeurs, ses idéaux, et n’hésite pas à remballer tous ceux qui pensent le contraire. 

Étant fille unique, avec un père plus que protecteur, elle ne s’est jamais vraiment attachée à qui que ce soit. Il la laisse s’amuser, ce qu’elle fait le temps d’un soir avant de disparaître, vivant tant bien que mal sa jeunesse. Au fond, malgré ses longs cheveux et ses formes féminines, Eleonore est un peu garçon manqué. Elle sait- et aime !- se battre, ne met jamais de robe, ne se maquille pas, et dieu sait qu’elle a horreur du rose.

B : Kacem

NOM : Bendris

PRENOM : Kacem

SURNOM : Adil

AGE : 21 ans

PHYSIQUE : Jeune, athlétique

 

HISTOIRE : Kacem est un jeune banlieusard de 21 ans. Lorsqu'il avait 15 ans, il versa ses dernières larmes au chevet de son père malade dont le traitement a dû être arrêté faute de moyens. Dès lors, il s'est promis de subvenir aux besoins de sa famille quoi qu'il en coûte.

Il y a 4 ans, déscolarisé et sans avenir, il rejoint le gang des Léopards, réputé pour ses cruelles exactions.

CARACTERE : Kacem a le sang-foid, le coeur solitaire et un physique athélitque. Il a trouvé sa voie dans le gang où il transporte et dissmule des armes, de la drogue et de l'argent. Il est sous l'autorité des Elders qui eux coordonnent les opérations et préparent les pièges. Chaque jour il risque sa vie.

Au sein du gang, 3 règles : respect des anciens, solidarité, fidélité.

C'est parti !

Eleonore était seule dans sa grande maison, son père étant parti depuis quelques jours en vacance. Elle avait décidé de ne pas le suivre - les cours obligeant - et s'ennuyait dans cette maison vide.

Aussi travaillait-elle presque constamment sur ses cours. Si elle voulait devenir avocate, il était obligatoire qu'elle travaille un peu.

En cette fin de soirée tranquille, elle était assise à la table du salon devant une assiette de pâtes, penchée sur ses cours. Ses cheveux roux étaient détachés, et elle était vêtue d'un peignoir en soie léger. Après tout, elle n'attendait personne. Et si elle avait prévu d'organiser une petite fête avant le retour de son paternel, ce n'était pas pour aujourd'hui.

Il était 22h, le Soleil était couché, le quartier était éteint. Les rares fenêtres éclairées s’éteignaient l'une après l'autre, comme s'inclinant devant la pleine Lune dont l'éclat perforait les nuages et inondait les rues.
En l'espace d'un instant, tout avait changé. La rue des Peupliers s'anima d'un vacarme et de lumières rouges et bleues imprégnant les murs des immeubles alentours. C'était Kacem, ou plus exactement Kacem et deux voitures de police à ses trousses. Il savait qu'il jouait avec sa vie, mais ça le faisait marrer, ces fonctionnaires aux grands airs qui s'excitent dans tous les sens et se croient dans une série policière américaine dès qu'ils ont l'occasion d'activer la sirène et le gyro. 
Soudain, une détonation retentit, il n'était pas touché mais son visage avait changé d'expression. Il n'était pas question qu'il aille en prison car il ne pourrait plus aider sa famille et sa promesse serait rompue. Deuxième coup de feu, il était touché en pleine cuisse gauche.
Heureusement pour lui, il connaissait les rues comme sa poche et réussit à semer les policiers en se glissant dans un passage caché.
Dix minutes plus tard, le quartier avait repris son calme mais Kacem perdait du sang et ne tenait plus debout. Avant d'avoir pu regagner sa maison, il s'écroula devant le seul immeuble dont une fenêtre était encore éclairée. Son pantalon était en sang et il avait à ses côtés un grand sac contenant ses affaires de "travail".

Eleonore était toujours concentrée sur ses cours quand elle entendit un bruit sourd contre sa porte. Elle sursauta en même temps que son chat et fronça les sourcils en regardant l'heure. Qui venait la déranger aussi tardivement ?
Elle se leva et avança jusqu'à la porte avant de demander : 
- Qui est là ?

Pas de réponse. La jeune femme hésita un instant, avant de finalement ouvrir la porte. Elle poussa un léger cri en voyant l'homme immobile sur son palier dans une flaque de sang et se précipita vers lui. 

Heureusement qu'elle avait de bonnes notions de premiers secours ! Elle pris son pouls et put s'assurer qu'il était toujours vivant, avant de se pencher sur lui :
- Monsieur ? Monsieur, vous m'entendez ? Je vais aller appeler les secours !

Ces mots firent sursauter Kacem. Il arracha le téléphone des mains l'inconnue qui lui avait ouvert la porte et raccrocha. 
- "Non, ne fais pas ça, je vais très bien," assura Kacem avec un léger sourire comme pour prouver qu'il était en bon état.
Si les secours arrivaient, on lui demanderait forcément son identité et c'en serait fini pour lui, il finirait en taule dès sa sortie d'hôpital.
Alors il essaya de se lever, oubliant qu'il était touché à la cuisse, ce qui aggrava sa douleur. La blessure n'était pas très profonde, si bien qu'il put retirer la balle à la main. La jeune femme avait déjà préparé l'alcool et le bandage et commença à désinfecter la plaie.
Le blessé la regarda faire; Cette nana n'était pas comme les autres. Ses courbes féminines contrastaient avec ses habits masculins et ses mains qui affichaient les traces d'anciennes blessures. Sa crinière rousse et ses yeux d'un vert profond lui donnaient un air de fauve dans lequel Kacem se reconnaissait, et ça le rassurait.
- "Je ne sais pas qui tu es, mais je te remercie de ton aide," lui dit-il, tandis qu'elle appliquait le bandage.

Derrière elle, la porte était entre-ouverte. Des cahiers, des feuilles, sur le bureau, par terre, à ne plus s'y retrouver. Kacem se remémora son passé, un élève sérieux et plein d'avenir, avant la tragédie de son père dont il ne s'est jamais remis et qui l'a dévié de son chemin.

[A suivre...]